EXPERTS ONUSIENS ASSASSINES

RDC-Experts onusiens assassinés:
- Les deux experts, l’américain Michael Sharp et la
suedo-chilienne Zaida Catalan, avaient été tués le 12 mars 2017, alors qu’ils
enquêtaient sur les violences qui ont ravagé, durant un peu plus d’une année,
la région du Kasaï .,
Le Conseil de sécurité de l’ONU a rappelé mardi que le
Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) «doit mener une
enquête complète sur le meurtre de deux membres du Groupe d’experts et en
traduire les auteurs en justice», selon une déclaration présidentielle publiée,
mardi soir (heure de New York).
Le Conseil a félicité le Secrétaire général de l’ONU, Antonio
Guterres, pour son engagement visant à ce que l’ONU fasse «tout son possible»
pour que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice.
Les deux experts, l’américain Michael Sharp et la
chilienne Zaida Catalan, avaient été tués le 12 mars 2017, alors qu’ils
enquêtaient sur les violences qui ont ravagé, durant un peu plus d’une année,
la région du Kasaï dans le centre de la RDC.
La jeune experte a été décapitée par des assaillants
présentés par Kinshasa comme des miliciens Kamwina Nsapu, aux prises avec les
forces de sécurité congolaise et qui s’attaquaient et aux édifices de l’Etat.
A ce propos, l'ONU détient deux rapports réalisés par ses
enquêteurs. L’un, datant de juin, évoque un «guet-apens prémédité», sans
exclure l'implication de membres de la sécurité d'Etat, alors que l’autre, émis
en mois d’août, évoque un crime commis par des miliciens et réclame des
investigations complémentaires pour identifier formellement les auteurs.
Un procès ouvert depuis le 5 Juin denier à Kananga,
capitale de la province du Kasaï-central, et dans lequel une dizaine de
suspects comparaissent, n’a pas encore permis d’établir les responsabilités.
S’agissant des violences armées dans l’Est et le Centre
du pays, le conseil s’est déclaré «prêt à désigner aux fins de sanctions», les
personnes et les groupes responsables d’actes qui compromettent la paix, la
stabilité ou la sécurité de la RDC.
Ces actes comprennent le fait de planifier, de diriger ou
de commanditer des attaques contre des Casques bleus de la mission de l’ONU en
RDC (MONUSCO) ou des membres du personnel de l’ONU, selon la déclaration
consultée par Anadolu.
Le Conseil de sécurité a également encouragé le Groupe d’experts à examiner les questions liées aux activités financières «illicites», notamment de «blanchiment de capitaux», qui soutiennent les opérations des groupes armés et les réseaux criminels impliqués dans des activités déstabilisatrices en RDC, selon le même document.
LA REDACTION DE LA VOIX DE L'HUMANITE
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