La Voix de l'Humanité est un média apparu le 09 Juin 2024 en République Démocratique du Congo dans la ville de Kinshasa, dans le contexte de la solidarité citoyenne.

SÉCURITÉ

Israël exclut toute entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, toujours bombardée

Israël exclut toute entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, toujours bombardée

Israël exclut toute entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, toujours bombardée.


"Aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza", a déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, ajoutant qu'il n'y avait "aucun préparatif en ce sens".


Pas de répit pour les Gazaouis. Le ministre israélien de la Défense a exclu, mercredi 16 avril, l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où aucune assistance n'entre depuis un mois et demi, et qui reste visée par des frappes israéliennes.

Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire depuis le 2 mars dans le territoire palestinien, où l'ONU observe une situation alarmante pour les 2,4 millions d'habitants après 18 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza", a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz, dans un communiqué. "Personne, dans la situation actuelle, ne prévoit de faire entrer une quelconque aide humanitaire à Gaza, et il n'y a aucun préparatif en ce sens."

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Lundi, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) avait indiqué que la bande de Gaza connaissait "probablement la pire" situation humanitaire depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

Le petit territoire souffre d'une pénurie de nourriture, d'eau, de carburants et d'autres produits de première nécessité, selon les organisations onusiennes et humanitaires.

Israël accuse le Hamas de détourner l'aide et d'en assurer la distribution depuis des mois, ce que le mouvement islamiste dément, et veut à terme confier ce rôle à des "sociétés civiles".

À la demande de l'ONU, la Cour internationale de justice (CIJ) doit tenir à compter du 28 avril des audiences sur les obligations humanitaires d'Israël envers les Palestiniens.

Bien qu'elles soient juridiquement contraignantes, la cour ne dispose d'aucun moyen concret pour faire respecter ses décisions, qui peuvent toutefois accentuer la pression diplomatique.

"Une fosse commune pour les Palestiniens"

"Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide", a dénoncé mercredi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

Des centaines de milliers de Gazaouis ont été déplacés depuis la reprise des opérations militaires israéliennes dans le territoire le 18 mars, après deux mois de trêve, pour contraindre le Hamas à libérer les otages encore retenus à Gaza.

"Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza", a déclaré Amande Bazerolle, coordinatrice d'urgence de MSF à Gaza.

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d'Israël, qui avait entraîné la mort de 1 218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi qu'au moins 1 652 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant à 51 025 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la riposte israélienne, des données jugées fiables par l'ONU.

Nouvelles frappes israéliennes

La Défense civile palestinienne a annoncé mercredi que de nouvelles frappes israéliennes avaient fait 11 morts, parmi lesquels des femmes et des enfants.

"Nos équipes ont transféré à l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza dix martyrs et plusieurs blessés, dont un certain nombre d'enfants et de femmes", a déclaré à l'AFP le porte-parole de cette organisation de secours, Mahmoud Bassal.

"On a accepté la faim, tout perdre, les privations, la perte de notre père, de notre mère, de proches mais quelle est la faute de ces enfants ?", se lamente Suhair, une femme qui a perdu sa sœur dans une frappe.

Les efforts en vue de restaurer le cessez-le-feu sont jusqu'à présent restés vains.

Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne, examine actuellement une proposition israélienne de trêve temporaire, transmise par les médiateurs égyptiens.

Israël ne s'est pas exprimé sur le sujet. La trêve du 19 janvier au 17 mars avait permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d'environ 1 800 Palestiniens des prisons israéliennes.

Avec AFP


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