Kisangani: tenue d’un atelier de formation politique et entrepreneuriale en faveur des femmes

Un atelier de renforcement des capacités des femmes en leadership politique et en entrepreneuriat, a été organisé par la « Fondation Mamani Mama » à Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo (Nord -est de la République démocratique du Congo), a appris l’ACP lundi de source associative.
« De ce qui précède, il est indispensable de renforcer les capacités de la femme en matière de leadership et d’entrepreneuriat dans la province de la Tshopo. Cette formation que nous organisons répond aux défis de leadership stratégique, d’autonomie économique et d’influence décisionnelle auxquels font face nos femmes», a déclaré Pamela Bowabazu Makunzu, She-Leader et fédérale du parti politique « BUREC/Tshopo ».
Elle a fait remarquer que malgré une montée progressive des femmes dans les sphères politiques à Kisangani, plusieurs obstacles subsistent.
« Nous devons équiper nos femmes pour qu’elles deviennent des actrices incontournables de la vie politique et économique. Leur présence doit aller au-delà de la représentation symbolique pour influencer réellement les décisions », a ajouté Mme Bowabazu.
Deux intervenantes principales, Mme Kabaele Diyoyo et Mme Lydie Angaïo, ont animé des modules sur la politique et le leadership féminin. Elles ont plaidé pour une prise de conscience collective de la place de la femme dans la société.
« Il est question pour nous de sensibiliser les femmes et d’éveiller leur attention …qui pousse à l’engagement. Nous devons prendre en main notre destin et nous affirmer dans l’espace public », a insisté Mme Kabasele Diyoyo.
« Les femmes doivent cesser de douter de leur valeur. Le leadership commence par la conscience de son potentiel. Il est temps de sortir du silence pour occuper la place qui nous revient de droit », a renchéri Mme Angaïo.
Les participantes, venues de divers horizons, ont salué l’initiative et exprimé leur reconnaissance à l’endroit de l’organisatrice.
Par ailleurs, l’analyste politique, honorable Egyptian Djezi Zonga, a relevé des aspects liés à la nécessité de la prise de conscience collective, soulignant que le but de cette formation, est de réveiller les femmes participantes à entrer de plein droit dans l’histoire. Il est temps de briser les barrières mentales qui freinent leur avancement, a-t-il indiqué.
La formation s’est achevée par la remise d’enveloppes de soutien aux participantes, afin de booster leurs activités génératrices de revenus, une manière de lier la théorie à la pratique en matière d’autonomisation économique de la femme. ACP/JF via la Voix de l'Humanité
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